Les quatre feuilletons de Un printemps à Pétersbourg: parus dans
St-Peterbourgskaïa Viedomosti d'avril à juin 1847, ainsi que les
souvenirs de Madame Dostoïevski, rédigés après le retour du couple en
Russie, font partie d'un certain nombre de textes publiés aux Éditions
Stock en 1923 sous le titre Les Inédits de Dostoïevski. Peu connus, il
nous a paru intéressant de les offrir à la curiosité du public. On
appréciera en particulier l'éclairage émouvant qu'apporte sur les
conditions de travail du grand écrivain le récit plein de verve et de
dignité de son épouse.
Né à Moscou en 1821, Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski a surtout vécu sou
existence passionnée et difficile à Saint-Pétersbourg où il mourut en
1881. Animé d'une immense ferveur religieuse, fouriériste convaincu - ce
qui lui valut quatre ans de bagne -, il avait déjà écrit plusieurs
ouvrages dont Souvenirs de la maison des morts et Crime et Châtiment
quand il épousa en secondes noces Anna Grigorievna, (la jeune
sténographe qu'il avait engagée pour l'aider à terminer Le Joueur).
C'est avec elle qu'il fit un long séjour en Occident de 1867 à 1871 au
cours duquel il termina L'Idiot à Florence. Viendront ensuite Les
Possédés (1872), L'Adolescent (1875) et Les Frères Karamazov (1880) .
Description:
Les quatre feuilletons de Un printemps à Pétersbourg: parus dans St-Peterbourgskaïa Viedomosti d'avril à juin 1847, ainsi que les souvenirs de Madame Dostoïevski, rédigés après le retour du couple en Russie, font partie d'un certain nombre de textes publiés aux Éditions Stock en 1923 sous le titre Les Inédits de Dostoïevski. Peu connus, il nous a paru intéressant de les offrir à la curiosité du public. On appréciera en particulier l'éclairage émouvant qu'apporte sur les conditions de travail du grand écrivain le récit plein de verve et de dignité de son épouse.
Né à Moscou en 1821, Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski a surtout vécu sou existence passionnée et difficile à Saint-Pétersbourg où il mourut en 1881. Animé d'une immense ferveur religieuse, fouriériste convaincu - ce qui lui valut quatre ans de bagne -, il avait déjà écrit plusieurs ouvrages dont Souvenirs de la maison des morts et Crime et Châtiment quand il épousa en secondes noces Anna Grigorievna, (la jeune sténographe qu'il avait engagée pour l'aider à terminer Le Joueur). C'est avec elle qu'il fit un long séjour en Occident de 1867 à 1871 au cours duquel il termina L'Idiot à Florence. Viendront ensuite Les Possédés (1872), L'Adolescent (1875) et Les Frères Karamazov (1880) .