Marc Aurèle, qui a régné sur Rome de 161 à 180, est une figure originale
de la dynastie des Antonins, à laquelle il appartenait par adoption. À
douze ans à peine, tandis qu'il se prépare à son futur rôle d'empereur
auprès de sa mère au palais, il revêt la cape traditionnelle des
philosophes, au contraire de ses prédécesseurs qui déjà, à cet âge,
apprenaient à commander des armées et à gouverner des provincesCela n'a
pas empêché ce pacifiste, une fois au pouvoir, de mener deux grandes
guerres : l'une, terrible, en Orient contre les Parthes, l'autre sur le
Danube contre les barbares germaniques. Ces conflits, qui le maintinrent
longtemps loin de Rome, entravèrent considérablement son œuvre de
politique intérieure, mais pas ses réflexions récurrentes et son
observation des êtres humains et des situations auxquelles ils se
trouvent confrontés. Ses Pensées en témoignent, étonnamment actuelles,
dont Roger Caratini, après un portrait tout en nuances de l'empereur
hors du commun, nous évoque les grandes lignes
Description:
Marc Aurèle, qui a régné sur Rome de 161 à 180, est une figure originale de la dynastie des Antonins, à laquelle il appartenait par adoption. À douze ans à peine, tandis qu'il se prépare à son futur rôle d'empereur auprès de sa mère au palais, il revêt la cape traditionnelle des philosophes, au contraire de ses prédécesseurs qui déjà, à cet âge, apprenaient à commander des armées et à gouverner des provincesCela n'a pas empêché ce pacifiste, une fois au pouvoir, de mener deux grandes guerres : l'une, terrible, en Orient contre les Parthes, l'autre sur le Danube contre les barbares germaniques. Ces conflits, qui le maintinrent longtemps loin de Rome, entravèrent considérablement son œuvre de politique intérieure, mais pas ses réflexions récurrentes et son observation des êtres humains et des situations auxquelles ils se trouvent confrontés. Ses Pensées en témoignent, étonnamment actuelles, dont Roger Caratini, après un portrait tout en nuances de l'empereur hors du commun, nous évoque les grandes lignes