«Le Retour de l'enfant prodigue» est une nouvelle d'André Gide, basée sur la parabole biblique du fils prodigue. L'enfant prodigue revient à la maison affamé et en haillons. Malgré la douleur causée à sa famille, fous de joie de le retrouver, un banquet est organisé en son honneur. L'enfant prodigue s'entretiendra ensuite avec chaque membre de sa famille: son père, sa mère puis son frère ainé. Dans la version de Gide cependant, l'enfant prodigue a un frère cadet - qui veut également quitter la maison - avec qui l'enfant prodigue s'entretient en dernier...
Extrait: L’ENFANT PRODIGUE
à ce jardin abreuvé d’eau courante, mais clos et d’où toujours il désirait s’évader, à l’économe frère aîné qu’il n’a jamais aimé, mais qui détient encore dans l’attente cette part de ses biens que, prodigue, il n’a pu dilapider – l’enfant s’avoue qu’il n’a pas trouvé le bonheur, ni même su prolonger bien longtemps cette ivresse qu’à défaut de bonheur il cherchait. – Ah ! pense-t-il, si mon père, d’abord irrité contre moi, m’a cru mort, peut-être, malgré mon péché, se réjouirait-il de me revoir ;
Description:
«Le Retour de l'enfant prodigue» est une nouvelle d'André Gide, basée sur la parabole biblique du fils prodigue. L'enfant prodigue revient à la maison affamé et en haillons. Malgré la douleur causée à sa famille, fous de joie de le retrouver, un banquet est organisé en son honneur. L'enfant prodigue s'entretiendra ensuite avec chaque membre de sa famille: son père, sa mère puis son frère ainé. Dans la version de Gide cependant, l'enfant prodigue a un frère cadet - qui veut également quitter la maison - avec qui l'enfant prodigue s'entretient en dernier...
Extrait: L’ENFANT PRODIGUE
à ce jardin abreuvé d’eau courante, mais clos et d’où toujours il désirait s’évader, à l’économe frère aîné qu’il n’a jamais aimé, mais qui détient encore dans l’attente cette part de ses biens que, prodigue, il n’a pu dilapider – l’enfant s’avoue qu’il n’a pas trouvé le bonheur, ni même su prolonger bien longtemps cette ivresse qu’à défaut de bonheur il cherchait. – Ah ! pense-t-il, si mon père, d’abord irrité contre moi, m’a cru mort, peut-être, malgré mon péché, se réjouirait-il de me revoir ;