L'élection de Jorge Bergoglio au souverain pontificat, après la
démission de Benoît XVI, s'explique par le sentiment, chez les
cardinaux, que le précédent pontificat avait été un échec du point de
vue du gouvernement. Les électeurs du nouveau pape, dont beaucoup ne le
connaissaient pas, ont été séduits par son thème de réforme au contenu
des plus vagues. Le soufflé de l'enthousiasme retombé, les failles d'un
"pontificat de com"; sont apparues.
Mais les médias reprennent
inlassablement la fable d'un pape François progressiste empéché de
réformer par des cardinaux conservateurs, alors que jamais pouvoir d'un
pape n'a été si grand. Les catégories politiques occidentales ont
d'ailleurs peu de pertinence pour un homme formé par le populisme
péroniste.
Ce livre n'a d'autre ambition que de montrer, derrière la
façade, une réalité inconnue du grand public; un pape autoritaire au
lieu de l'homme simple et aimable des médias, un réseau de corruption
financière et morale au lieu de la réforme de la Curie.
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