Quem vel ximimati in ti teucucuitla michin. »
Oh, poisson, petit poisson d’or, prends bien garde à toi ! Car il y a tant de lassos et de filets tendus pour toi dans ce monde.
Le conte qu’on va lire suit les aventures d’un poisson d’or d’Afrique du
Nord, la jeune Laïla, volée, battue et rendue à moitié sourde à l’âge
de six ans, et vendue à Lalla Asma qui est pour elle à la fois sa
grand-mère et sa maîtresse. A la mort de la vieille dame, huit ans plus
tard, la grande porte de la maison du Mellah s’ouvre enfin, et Laïla
doit affronter la vie, avec bonne humeur et détermination, pour réussir à
aller jusqu’au bout du monde.
(Quatrième de couverture de l’édition Gallimard de 1997)
C'est une parabole, un conte. Il aurait pour titre un de ces proverbes
nahuatl qui disent le difficile apprentissage de la vie : "Oh poisson,
petit poisson d'or, prends bien garde à toi ! Car il y a tant de lassos
et de filets tendus pour toi dans ce monde." Le poisson, c'est la petite
Laïla, volée, puis achetée par la bonne et vieille Lalla Asma. À sa
mort, la belle orpheline devient la mascotte d'une maison close. Elle y
connaît des années heureuses, avant que la police ne la retrouve et ne
la confie à l'acariâtre Zohra, la fille de Lalla Asma. Maltraitée,
séquestrée, ce n'est que le début des mésaventures de Laïla, qu'elle
supporte admirablement, grâce à un appétit de vivre et une détermination
hors du commun. Elle quitte enfin l'Afrique du Nord, et découvre Paris,
le racisme, la lecture, l'amour... Le Clézio avait déjà fait la preuve
de ses talents de conteur dans de nombreux titres parus pour la
jeunesse : Lullaby, Celui qui n'avait jamais vu la mer... Il signe là un
conte pour adultes, nous rappelant avec force qu'il est plus d'une
manière de perdre l'innocence.
Description:
Quem vel ximimati in ti teucucuitla michin. »
Oh, poisson, petit poisson d’or, prends bien garde à toi ! Car il y a tant de lassos et de filets tendus pour toi dans ce monde.
Le conte qu’on va lire suit les aventures d’un poisson d’or d’Afrique du Nord, la jeune Laïla, volée, battue et rendue à moitié sourde à l’âge de six ans, et vendue à Lalla Asma qui est pour elle à la fois sa grand-mère et sa maîtresse. A la mort de la vieille dame, huit ans plus tard, la grande porte de la maison du Mellah s’ouvre enfin, et Laïla doit affronter la vie, avec bonne humeur et détermination, pour réussir à aller jusqu’au bout du monde.
(Quatrième de couverture de l’édition Gallimard de 1997)
C'est une parabole, un conte. Il aurait pour titre un de ces proverbes nahuatl qui disent le difficile apprentissage de la vie : "Oh poisson, petit poisson d'or, prends bien garde à toi ! Car il y a tant de lassos et de filets tendus pour toi dans ce monde." Le poisson, c'est la petite Laïla, volée, puis achetée par la bonne et vieille Lalla Asma. À sa mort, la belle orpheline devient la mascotte d'une maison close. Elle y connaît des années heureuses, avant que la police ne la retrouve et ne la confie à l'acariâtre Zohra, la fille de Lalla Asma. Maltraitée, séquestrée, ce n'est que le début des mésaventures de Laïla, qu'elle supporte admirablement, grâce à un appétit de vivre et une détermination hors du commun. Elle quitte enfin l'Afrique du Nord, et découvre Paris, le racisme, la lecture, l'amour... Le Clézio avait déjà fait la preuve de ses talents de conteur dans de nombreux titres parus pour la jeunesse : Lullaby, Celui qui n'avait jamais vu la mer... Il signe là un conte pour adultes, nous rappelant avec force qu'il est plus d'une manière de perdre l'innocence.