La Deuxième Vie d'Aurélien Moreau plonge dans les tréfonds d'une personnalité qui n'a jamais été et qui lâche prise par le choc insoupçonné d'une lettre anonyme. L'apnée, l'intitulé de la romancière pour cette phase de descente aux enfers, correspond bien à cette errance. Les carnets ont délaissé les phrases sèches pour une logorrhée interminable. Comme du pus qui s'échappe de la plaie ouverte. Magnifique soliloque qui porte le roman jusqu'au bout, par le miracle des métamorphoses du langage, et de l'être qui apprend à vivre. Au-delà de l'aventure individuelle d'un symptôme plutôt commun à notre époque, le roman de Tatiana Arfel peut s'entendre comme une critique sociale. Celle d'une société dont les entreprises qui font du bénéfice licencient et délocalisent sans ciller. Aurélien Moreau hurle aussi : «Réveillez-vous !» (Frédérique Roussel - Libération du 3 octobre 2013)
Description:
La Deuxième Vie d'Aurélien Moreau plonge dans les tréfonds d'une personnalité qui n'a jamais été et qui lâche prise par le choc insoupçonné d'une lettre anonyme. L'apnée, l'intitulé de la romancière pour cette phase de descente aux enfers, correspond bien à cette errance. Les carnets ont délaissé les phrases sèches pour une logorrhée interminable. Comme du pus qui s'échappe de la plaie ouverte. Magnifique soliloque qui porte le roman jusqu'au bout, par le miracle des métamorphoses du langage, et de l'être qui apprend à vivre. Au-delà de l'aventure individuelle d'un symptôme plutôt commun à notre époque, le roman de Tatiana Arfel peut s'entendre comme une critique sociale. Celle d'une société dont les entreprises qui font du bénéfice licencient et délocalisent sans ciller. Aurélien Moreau hurle aussi : «Réveillez-vous !» (Frédérique Roussel - Libération du 3 octobre 2013)