Mai 1940, on fête à Berlin la campagne de France. La ferveur nazie est
au plus haut. Derrière la façade triomphale du Reich se cache un monde
de misère et de terreur. Seul dans Berlin raconte le quotidien d'un
immeuble modeste de la rue Jablonski, à Berlin. Persécuteurs et
persécutés y cohabitent.
C'est Mme Rosenthal, juive, dénoncée et pillée par ses voisins.
C'est Baldur Persicke, jeune recrue des SS qui terrorise sa famille.
Ce sont les Quangel, désespérés d'avoir perdu leur fils au front, qui
inondent la ville de tracts contre Hitler et déjouent la Gestapo avant
de connaître une terrifiante descente aux enfers.
De Seul dans Berlin, Primo Levi disait dans Conversations avec
Ferdinando Camon, qu'il était "l'un des plus beaux livres sur la
résistance allemande antinazie". Aucun roman n'a jamais décrit d'aussi
près les conditions réelles de survie des citoyens allemands, juifs ou
non, sous le IIIe Reich, avec un tel réalisme et une telle sincérité.
La nouvelle édition chez Denoël en 2014 avec une traduction de Laurence
Courtois, est la version non expurgée par le premier éditeur de RDA
Aubfau pour répondre à l'objectif de dénazification, telle qu"écrite par
l'auteur en 1947. Une émission de France culture "La fabrique de
l'Histoire" du 29 janvier 2013 raconte le destin tumultueux de cette
oeuvre, dont Denoël racheta les droits "pour une somme misérable" et qui
suscite depuis un regain d'interêt en Allemagne (290 000 exemplaires
depuis 2011 : source Actualitte), mais également à l'international.
Description:
C'est Mme Rosenthal, juive, dénoncée et pillée par ses voisins.
C'est Baldur Persicke, jeune recrue des SS qui terrorise sa famille.
Ce sont les Quangel, désespérés d'avoir perdu leur fils au front, qui inondent la ville de tracts contre Hitler et déjouent la Gestapo avant de connaître une terrifiante descente aux enfers.
De Seul dans Berlin, Primo Levi disait dans Conversations avec Ferdinando Camon, qu'il était "l'un des plus beaux livres sur la résistance allemande antinazie". Aucun roman n'a jamais décrit d'aussi près les conditions réelles de survie des citoyens allemands, juifs ou non, sous le IIIe Reich, avec un tel réalisme et une telle sincérité.
La nouvelle édition chez Denoël en 2014 avec une traduction de Laurence Courtois, est la version non expurgée par le premier éditeur de RDA Aubfau pour répondre à l'objectif de dénazification, telle qu"écrite par l'auteur en 1947. Une émission de France culture "La fabrique de l'Histoire" du 29 janvier 2013 raconte le destin tumultueux de cette oeuvre, dont Denoël racheta les droits "pour une somme misérable" et qui suscite depuis un regain d'interêt en Allemagne (290 000 exemplaires depuis 2011 : source Actualitte), mais également à l'international.