Avec son 1914, premier opus de sa série consacrée à la Grande Guerre,
Jean-Yves Le Naour a réussi son pari : renouveler la narration de la
Grande Guerre pour rendre au plus près ce que fut le quotidien de tous
les Français durant ces quatre années. Faits, sentiments et réalités de
la guerre cohabitent dans ce 1915 pour une lecture encore plus
haletante. Avec 1915, L'enlisement, second volume de sa série consacrée
à la Grande Guerre, Jean-Yves Le Naour continue de retracer au plus
près le quotidien des Français durant ces quatre années de malheur.
Alternant les points de vue d'en haut et d'en bas, s'attachant aux
rumeurs comme aux faits établis, au ressenti aussi bien qu'au vécu,
l'auteur nous livre un récit haletant. En 1915, le conflit entre dans
une phase particulièrement meurtrière, marquée par des offensives aussi
terribles qu'inutiles, rendues plus cruelles encore depuis l'usage des
gaz asphyxiants. La guerre est partout : à Londres ou à Paris, sous les
bombardements des zeppelins, sur la mer, en Afrique et au Moyen-Orient
où les Turcs ont lancé le djihad contre les Alliés, au nom du
panislamisme, tout en se livrant au génocide des Arméniens... Tandis que
les Allemands étrillent la Russie et écrasent la Serbie, les Alliés
enchaînent les échecs. Sourd aux critiques, le général Joffre conduit la
guerre comme il l'entend : 320 000 Français sont ainsi sacrifiés en
pure perte. La crise politique et la lassitude grandissent sur les
décombres d'une Union sacrée qui a vécu, comme en témoignent les
archives des Renseignements généraux jusqu'ici inexploitées. Pour les
Français, 1915 est bien l'année la plus dramatique de toute la guerre,
celle des horizons bouchés. En quelques années, Jean-Yves Le Naour est
devenu l'un des meilleurs historiens de la Grande Guerre, à laquelle il a
consacré de nombreux ouvrages, dont Les Soldats de la honte (Grand Prix
du livre d'histoire Ouest-France-Société Générale, 2011). 1914, La
grande illusion a été distingué par la presse comme " un livre
d'histoire qui se lit comme un roman " (François Busnel, La Grande
Librairie).
Description:
Avec son 1914, premier opus de sa série consacrée à la Grande Guerre, Jean-Yves Le Naour a réussi son pari : renouveler la narration de la Grande Guerre pour rendre au plus près ce que fut le quotidien de tous les Français durant ces quatre années. Faits, sentiments et réalités de la guerre cohabitent dans ce 1915 pour une lecture encore plus haletante. Avec 1915, L'enlisement, second volume de sa série consacrée à la Grande Guerre, Jean-Yves Le Naour continue de retracer au plus près le quotidien des Français durant ces quatre années de malheur. Alternant les points de vue d'en haut et d'en bas, s'attachant aux rumeurs comme aux faits établis, au ressenti aussi bien qu'au vécu, l'auteur nous livre un récit haletant. En 1915, le conflit entre dans une phase particulièrement meurtrière, marquée par des offensives aussi terribles qu'inutiles, rendues plus cruelles encore depuis l'usage des gaz asphyxiants. La guerre est partout : à Londres ou à Paris, sous les bombardements des zeppelins, sur la mer, en Afrique et au Moyen-Orient où les Turcs ont lancé le djihad contre les Alliés, au nom du panislamisme, tout en se livrant au génocide des Arméniens... Tandis que les Allemands étrillent la Russie et écrasent la Serbie, les Alliés enchaînent les échecs. Sourd aux critiques, le général Joffre conduit la guerre comme il l'entend : 320 000 Français sont ainsi sacrifiés en pure perte. La crise politique et la lassitude grandissent sur les décombres d'une Union sacrée qui a vécu, comme en témoignent les archives des Renseignements généraux jusqu'ici inexploitées. Pour les Français, 1915 est bien l'année la plus dramatique de toute la guerre, celle des horizons bouchés. En quelques années, Jean-Yves Le Naour est devenu l'un des meilleurs historiens de la Grande Guerre, à laquelle il a consacré de nombreux ouvrages, dont Les Soldats de la honte (Grand Prix du livre d'histoire Ouest-France-Société Générale, 2011). 1914, La grande illusion a été distingué par la presse comme " un livre d'histoire qui se lit comme un roman " (François Busnel, La Grande Librairie).